dimanche 24 janvier 2016

Copinage

Un peu de pub pour une traductrice français-chinois qui n'arrive pas à faire référencer son site par Google alors qu'elle est excellente dans son domaine. Alors voilà, c'est le site de Yin Ferrer. Si vous avez des traductions, surtout juridiques, à faire, n'hésitez pas, elle est assermentée.

dimanche 1 avril 2012

IntelliJ IDEA 10.x and Grails 2.0.2 - simple fix

The new Grails (2.0.2) version is great. Unfortunately, it is incompatible with IntelliJ IDEA 10.5

Symptom: after installing or upgrading to Grails 2.0.2 though IntelliJ (Tools/Grails/Change SDK Version), you get a Classloader error like this :

Exception in thread "main" java.lang.NoClassDefFoundError: org/codehaus/groovy/tools/RootLoader
Caused by: java.lang.ClassNotFoundException: org.codehaus.groovy.tools.RootLoader
 at java.net.URLClassLoader$1.run(URLClassLoader.java:202)
 at java.security.AccessController.doPrivileged(Native Method)
 at java.net.URLClassLoader.findClass(URLClassLoader.java:190)
 at java.lang.ClassLoader.loadClass(ClassLoader.java:306)
 at sun.misc.Launcher$AppClassLoader.loadClass(Launcher.java:301)
 at java.lang.ClassLoader.loadClass(ClassLoader.java:247)

IDEA Hook: Grails not found!

The reason is simple: IDEA expects to find groovy-all jar file immediately under $GRAILS_HOME/org.codehaus.groovy/groovy-all/jars. But 2.0.2 version puts it under version id, as shown below (I installed Grails directly in my home directory):

~/grails-2.0.1/lib/org.codehaus.groovy/groovy-all/jars/groovy-all-1.8.6.jar

vs
~/grails-2.0.2/lib/org.codehaus.groovy/groovy-all/1.8.6/jar/groovy-all-1.8.6.jar

The fix is simple, just create a symbolic link to help IDEA find the correct jar:

$ cd grails-2.0.2/lib/org.codehaus.groovy/groovy-all
$ ln -s 1.8.6/jar ./jars

This allows both IDEA and grails to find groovy-all-1.8.6.jar, thus keeping interactive grails working.

OK, symlinks only exist on Linux and MacOS. I guess a simple copy of groovy-all-1.8.6.jar on both places should to the job on Windows.

lundi 20 septembre 2010

L'e-book, la bonne conscience de l'iPad ?

Une étude publiée commanditée par le site de e-books TheBookseller.com indique que l'application iBooks d'Apple "est plus populaire que les applications Facebook ou Twitter" puisqu'elle a été téléchargée par 78% des utilisateurs. Mieux, la moitié des utilisateurs de iBooks l'utilisent plus de 3 fois par semaine et un quart l'utilise tous les jours. Cela ferait donc 20% des utilisateurs d'iPad pour lesquels la tablette est quotidiennement un lecteur de e-Book.

Il est vrai que la lecture des livres électroniques est un argument de vente de l'iPad, même si, à mon sens, la qualité est bien moindre que celle des lecteurs à encre numérique, comme le Sony Reader, par exemple. De plus, les applications de lecture de e-books ne manquent pas: au delà de iBooks, on trouve une application Kindle d'Amazon (en ligne directe avec amazon.com pour télécharger les livres), mais aussi des applications gratuites de très bonne qualité, comme Stanza. Cette dernière n'est pas liée à un seul fournisseur (comme Apple ou Amazon), mais à une série de e-book stores et surtout à des sources gratuites comme le Projet Gutenberg, qui fournit des e-books dont les droits d'auteur ont expiré (plus de 70 ans). L'Apple Store ne ne prive pas d'ailleurs de fournir quelques livres du projet Gutenberg et parfois aussi de vendre des classiques que l'on trouve gratuitement sur ce site... C'est un autre sujet.

Mais revenons à notre sondage, puisque c'en est un, sur l'utilisation de l'iPad comme lecteur de e-books. Il m'a immédiatement fait penser à ces sondages sur la télévision dans lesquels les français déclarent la main sur le coeur que leur chaîne préférée est Arte alors qu'ils sont quelques pourcents à regarder cette chaîne, ne fut-ce qu'une fois par semaine. Peut-être est-ce le fait qu'il n'y ait pas d'application facebook pour iPad, alors qu'elle est mentionnée dans le sondage, qui m'a mis la puce à l'oreille.

Alors, qu'en est-il de la réalité des choses ? Est-ce qu'effectivement les personnes interrogées lisent des livres sur leur iPad ou bien est-ce qu'il ont juste un peu honte de passer leur temps à surfer et à jouer à des jeux idiots téléchargés gratuitement ? C'est toute la beauté du sondage.

Bon, je vous laisse, j'ai un bouquin qui m'attend sur mon iPad...

mercredi 3 février 2010

L'iPad ranime des guerres anciennes

La sortie de l'iPad ramène au grand jour des guerres larvées qui sont présentes depuis bien longtemps. Il s'agit d'une part de la défiance de Apple envers Adobe illustrée par son refus de supporter Flash sur l'iPhone et maintenant sur l'iPad, d'autre part d'une situation de plus en plus tendue entre les deux plus célèbres anti-Microsoft: Apple et Google. Steve Jobs, en grand communicant, a décidé de surfer sur la vague et d'anticiper le buzz plutôt que de le subir en se lâchant sur les deux fronts (cf. ici), mais l'affaire ne date pas d'hier. La bisbille Apple/Google était connue de tous depuis les annonces des divers GooglePhone et surtout depuis la sortie - un peu forcée - d'Eric Schmidt du "board" d'Apple (voir ce communiqué d'Apple qui ne manque pas de saveur).

L'opposition d'Apple à Flash est une longue histoire aussi (c'était une des premières critiques faites lors de la sortie de l'iPhone, voici presque 3 ans). Mais en voyant la présentation de l'iPad, en particulier le passage où Steve Jobs surfe sur le site du Times, j'étais persuadé que ce le skud qu'il représentait n'était pas fortuit. En effet, on voyait en gros plan l'écran de l'iPad montrant le site visité et dans le coin en haut à gauche le symbole bien connu des utilisateurs d'iPhone, le "légo bleu avec un point d'interrogation" signe d'un composant manquant dans le browser, vite compris par les habitués comme "ici il y a un composant Flash que vous ne verrez pas". Il aurait pu prendre toute autre page de site sans Flash, scroller subtilement pour le masquer, mais non, c'est apparu en plein écran, disant en bien gros: "je ne supporte pas Flash" (ce n'est pas une mauvaise traduction).

S'agit-il vraiment pour Apple de faire bouger Adobe (il est vrai que les équipes ne sont pas très réactives sur le coup, j'en sais quelque chose) ou s'agit-il d'un problème plus profond qui est que supporter Flash ouvrirait la porte (de derrière) à l'accès, depuis des pages Web, aux périphériques de l'iPad ou de l'iPhone, chasse gardée d'Apple ? Certainement un peu des deux.

dimanche 29 novembre 2009

Un disque réseau à la maison... et une Livebox

Ca fait quelque temps que je cherchais un disque réseau pour l'ensemble des machines de la maison. En tant que macolâtre, j'ai deux iMacs, plus un MacBook Pro, plus un autre qui me vient du bureau. Le besoin est clair, donc, de se partager des fichiers sans forcément que les machines soient toutes en marche.

J'avais bien essayé, voilà quelques années, de recycler un vieux mac (l'un des premiers G3) avec un Yellow Dog Linux partageant un système de fichiers. Mais voilà, régler les conflits d'accès demandait à mettre sur pied une authentification NIS sur chacun des postes et - surtout - les pauvres 40G du brontosaure ne valaient pas vraiment tout cet effort.

J'ai ensuite acheté un disque réseau standard La Cie Ethernet Disk, qui n'a jamais fonctionné plus de 4 heures de suite. Je ne sais pas ce qui se passait, mais visiblement, chaque fois que la Livebox changeait d'adresse IP, le bidule se déconnectait. Pour d'obscures raisons, ce système a besoin qu'on lui ouvre un accès SSH et HTTP afin qu'Axentra puisse le piloter à distance. Chose qui me déplaisait un peu sur le principe. Comme l'articulation entre LaCie et Axentra (fournisseur de l'OS) est loin d'être claire, d'une part, que d'autre part les évolutions de l'OS (Axentra, donc) semblaient bloquées car Orange avait pré-empté lesdites évlutions pour une nouvelle version d'un disque réseau multimédia LaCie vendu par Orange (un 3e maillon dans une boucle déjà pas simple), j'ai renoncé à faire tomber en marche ce bruyant objet.

Quitte à être prisonnier d'un hard et d'un soft que je ne maîtrisais pas, j'ai profité du versement d'une prime pour m'offrir un disque Time Capsule, dont j'avais bien vérifié qu'il ne servait pas - loin de là - qu'à faire des sauvegardes Time Machine (dont je dirai tout le bien que j'en pense dans un prochain post).

Première impression, le silence ! Pas de ventilateur, pas de bruit. A tel point que je me suis demandé si ça marchait vraiment.

Deuxième impression, la configuration. Alors là, c'est beaucoup moins simple, malgré les clicodromes d'Apple. Il s'avère que la proposition de la TC "d'étendre le réseau WIFI" n'est tout bonnement pas compatible avec une LiveBox pour ce qui est du partage du WIFI (cf cet excellent article, qui va plus loin que mon sujet d'aujourd'hui). Il faut donc choisir: soit le WIFI de la LB, soit celui de la TC. Comme la TC est en 802.11n et la LB en 802.11g, le choix est vite fait, ce sera la TC comme routeur Wifi. Ca va beaucoup plus vite. Inconvénient, il faut déclarer un nouveau réseau et brancher tous les macs sans fil sur ledit réseau (et de le mettre en plus haute priorité que le précédent, ça se fait via les fonctions "Avancées..." de la Préférences Réseau > Airport > Onglet Airport). Et comme on ne peut pas empêcher la LB de faire du Wifi, les deux restent en concurrence.

Physiquement, le réseau se présente comme suit:
  • la TC est branchée en filaire sur la LB (sur le port jaune - si vous l'utilisez pour la télé, un switch à 20EUR fera l'affaire)
  • la TC est configurée en mode "pont", c'est-à-dire que c'est la LB qui fait routeur et serveur DHCP (j'ai fait ce choix car j'ai un mac relié en filaire sur la LB - je n'ai pas testé de le relier directement sur la TC).
  • les macs Wifi se connectent sur le réseau Airport de la TC qui va plus vite (avantage complémentaire, il n'y a pas de procédure de "jumelage" à la noix pour connecter un nouveau périphérique sans fil)
Ca marche du tonnerre et j'ai enfin un disque partagé. Dommage qu'il ne fasse pas serveur iTunes, mais je vais commencer à regarder ce qu'on peut faire du côté de AirTunes